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Le collectif AMIE accompagne les Mineurs Isolés Étrangers
dans la reconnaissance de leurs droits.
Notre action est guidée par le droit des mineurs d’avoir la possibilité de reconstruire leur identité. Ce droit est conditionné par la possession de documents officiels émis par les autorités légales des pays d’origine.
Assez souvent, les jeunes quittent leur pays sans documents d’État Civil. Parfois ces documents peuvent être perdus ou volés au cours du périple.
Quand les jeunes peuvent les produire, leur validité est trop souvent contestée au cours de l’évaluation de leur minorité faite par Forum Réfugiés CMAE (Centre de Mise à l’Abri et d’Évaluation) ou dans un deuxième temps par l’ASE MEOMIE (Mission d’Évaluation et d’Orientation des Mineurs Isolés Étrangers)
Quand ils sont reconnus mineurs, ils sont confiés à l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance)
Lorsque nous rencontrons ces jeunes pour la première fois, soit qu’ils aient été déboutés de la reconnaissance de leur minorité, soit avant leur évaluation, nous nous attachons avant tout à écouter. Écouter leur récit avec patience et bienveillance pour leur permettre de prendre de la distance avec l’expérience du voyage, pour certains éprouvante du fait de la séparation et de la perte.
C’est une étape nécessaire, préalable au soutien et à l’accompagnement sur le chemin juridique et administratif de la reconnaissance de leur minorité.
Nous les aidons à faire venir les documents nécessaires, Nous les accompagnons chez les avocats et aux audiences du Tribunal pour Enfants et parfois à la Cours d’Appel des Mineurs et lorsqu’ils sont convoqués à la Police de l’Air et des Frontières épisode particulièrement inquiétant.
Il s’agit non seulement d’un accompagnement physique, mais également d’un long travail d’explication des processus complexes de la Justice auxquels ils sont très peu familiarisés.
L’obtention d’un passeport souvent indispensable comme preuve de l’identité oblige à un voyage à l’ambassade à Paris que nous tentons d’organiser si cette démarche est nécessaire pour la reconnaissance de la minorité aux yeux des tribunaux.
L’accompagnement ne cesse pas systématiquement à la reconnaissance de minorité lorsqu’elle advient. Il peut se poursuivre pour les démarches de dépôt de demandes de titres de séjour à la Préfecture lorsque les jeunes se retrouvent seuls pour les faire.